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unc vanves-malakoff

  • VANVES CELEBRE L’ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918 ET LE CENTENAIRE DU BLEUET DE FRANCE

    Vanves célébre aujourd’hui le 107e anniversaire de l’armistice de la guerre 1914-18. Elle a eu, comme toutes les villes et villages de France, ses morts :  607 vanvéens dont les noms sont inscrits sur cette immense plaque en haut de l’escalier d’honneur de la Mairie à l’entrée de la salle Henri Darien, 113 sont enterrés dans le carré militaire du cimetière qui compte 212 tombes avec celles de 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldats du bataillon sénégalais. Toutes ont été fleuris ses derniers jours par la ville, comme l’a remarqué un internaute. A cette occasion, la municipalité comme les associations d’anciens combattants de Vanves invitent les vanvéens à se recueillir devant le monument aux morts

    Les cérémonies ont commencé hier soir à l’Arc de Triomphe, car des vanvéens, anciens combattants, membres du Conseil des Seniors, avec des collégiens de Saint Exupery ont participé au ravivage de la Flamme Sacrée. Ce matin, grâce à Paul Guillaud, président de la 71e section UNC de Vanves-Malakoff, des collégiens de différentes classes de 3e et de 6e de Saint Exupery participeront aux cérémonies dont 4 porte-drapeaux de 3e, d’autres aux dépôts de gerbe avec les personnalités, et à la lecture de poèmes. Elles débuteront au carré militaire du cimetière en présence des représentants des différents cultes après un dépôt de gerbe devant le monument aux morts de la guerre de 1870, et se poursuivront devant le monument aux morts  avec l’arrivée de la flamme, lecture du message du ministre des Armées par Kevin Cortes maire adjoint aux anciens combattants, et l’intervention du maire qui avait rappelé  l’année dernière, que le monument aux morts avait été inauguré le 11 Novembre en 1924, morts réalisé par le sculpteur Robert Le Bout, ainsi que le carré militaire du cimetière communal.

    Cette année, c’est le Bleuet de France qui célèbre son centenaire, né au lendemain de la Première Guerre mondiale, soit un siècle de solidarité et de mémoire en faveur des victimes de guerre, civiles comme militaires. « Ce symbole d’espoir est né dans les tranchées, là où, au milieu de la boue et du chaos, le bleuet était souvent la seule fleur à pousser, évoquant la résilience et la renaissance ». Depuis 100 ans, l’œuvre du Bleuet de France soutient les militaires blessés, anciens combattants, victimes du terrorisme, pupilles de la Nation et familles endeuillées. Chaque année, plus de 25 000 bénéficiaires reçoivent une aide précieuse, un supplément d’âme, sous la forme d’un soutien psychologique, physique ou financier grâce aux dons fait lors des quêtes organisées, lors des cérémonies patriotiques  à Vanves par Paul Guillaud qui a aussi lancé une campagne pour recruter des jeunes porte-drapeaux (à partir de 13 ans).

  • INTERVIEW DE PAUL GUILLAUD, PRESIDENT DE L’UNC DE VANVES A L’OCCASION DU 80éme ANNIVERSAIRE DU DEBARQUEMENT

    Vanves Au Quotidien a rencontré Paul Guillaud, Président de la 71e section de l’UNV Vanves-Malakoff à l’occasion du 80éme anniversaire du Débarquement célébré aujourd’hui en Normandie. Première étape  décisive de la libération de la France après la Corse, avec celles de Paris, de la Provence, de Strasbourg… durant une année anniversaire pour la 71e section UNC de Vanves qui célèbre ses 100 ans.  

    Vanves Au Quotidien - Que signifie pour vous ce 80e anniversaire du Débarquement qui ouvre toute une séquence mémorielle sur la libération de la France ? 

    Paul Guillaud : « C’est un moment très important pour honorer la mémoire de tous les militaires et civils tombés lors du débarquement, mais aussi jusqu’à la libération totale de notre pays. Je rappelle que Saint Nazaire, ma ville d’origine, et sa poche, n’a été libérée que le 11 mai 1945 !

    VAQ - A cette occasion quelle importance attachez-vous au travail de mémoire auprès des jeunes ? 

    P.G. : « Ce travail de mémoire, par, et pour, les jeunes générations est impératif. Il se décline de différentes manières, participation à des séquences mémorielles diverses, cérémonies patriotiques locales, ravivage de la Flamme à l’Arc de triomphe, participation au rallye citoyen des Hauts de Seine ou, pour la première fois, une équipe de 10 élèves du collège Saint Exupéry était inscrite.

    Et je suis heureux, aujourd’hui 6 juin, d’aller au Collège leur remettre une médaille et un diplôme pour leur participation.

    Ce travail de mémoire est aussi le fruit de l’implication de professeurs.

    Et je tiens à souligner l’importance du travail du service du protocole de la Ville pour l’organisation de nos cérémonies. 

    VAQ - D’autant plus que beaucoup, parait-il selon les sondages, pensent que le 8 Mai est la célébration de la libération de la France ? 

    P.G. : « Bien sûr, le 8 mai est la journée de commémoration de la Victoire des alliés sur l’Allemagne nazie, la capitulation de l’Allemagne et la libération de l’Europe, mais, comme je le rappelais plus haut, une partie de la France n’a été libérée qu’en mai 1945, près d’un an après l’opération Overlord. C’était la fin d’un cauchemar de 6 ans pour les populations civiles et le retour des prisonniers de guerre. 

    VAQ - Comment se traduit ce travail au sein de l’UNC à Vanves ou dans le département où vous êtes très actif 

    P.G. : « Rappelons que le département des Hauts de Seine a été créé en septembre 1964, après démembrement du département de la Seine. L’UNC 92 regroupe les sections des 36 communes, et pour beaucoup de sections en fusionnant plusieurs communes. Ainsi la section de Malakoff a été rattachée à celle de Vanves.

    Nous participons avec nos drapeaux aux cérémonies départementales. Nous sommes présents dans les commissions de l’ONaC, office national des combattants, victimes de guerre et des victimes d’attentats.

    VAQ - Comment allez-vous, à votre niveau, accompagner cette année mémorielle voulu par le président de la République pour célébrer la libération de la France depuis les débarquements de Normandie et de Provence jusqu’à Strasbourg avec Paris ? 

    P.G. : « Il n’est pas possible pour une section locale de participer à tous les évènements nationaux liés à la libération.

    J’ai d’ailleurs participé personnellement aux grandes cérémonies nationales en Normandie en 1994 et 2004, avec les vétérans américains.

    Le 30 aout 2024 à 18h se tiendra une cérémonie à Vanves pour la libération de Vanves et de l’Ile de France.

    Une exposition est en cours concernant les résistants vanvéens tués lors de la libération et dont la ville a marqué l’hommage en décernant leur nom à des rues de notre commune.

    Et je pense que nous aurons surtout une grande phase mémorielle pour les 80 ans de la capitulation allemande le 8 aout 2025.

    VAQ - Pour l’UNC Vanves, 2024 n’est-elle pas aussi une année mémorielle tout aussi importante ? Comment a évoluée cette section au travers de ces cent années ? 

    P.G. : « La section UNC de Vanves, Union Nationale des Combattants, a été créée en mai 1924 et officialisée auprès de l’UNC de la Seine le 12 octobre 1924.  Notre association a donc 100 ans cette année ! Elle a vécu durement cette longue période et ses adhérents ont participé à tous les grands conflits, 1ère et 2ème Guerre mondiale, l’Indochine, la Corée, la Guerre d’Algérie avec la création de l’UNC -AFN, puis désormais les OPEX, opérations extérieures.

    Mais l’UNC a su aussi se tourner dès les années 1970 vers les jeunes générations en créant les « Soldats de France », héritiers des « Jeunes de l’UNC » des années 30, dont la devise était « Unis comme nos pères ».

    Ainsi nous pouvons avoir dans nos rangs des personnes ayant porté, ou portant l’uniforme (service national, pompiers, policiers, etc..) et des jeunes qui partagent nos valeurs pour la défense des intérêts du monde combattant, faire vivre la solidarité et perpétuer le souvenir des morts pour la France.

    Malheureusement, au fil des années, le nombre de nos adhérents a régulièrement chuté, rappelons que nos anciens ayant participé à la guerre d’Algérie ont au minimum 82 ans aujourd’hui !

    Mais nous avons le plaisir d’avoir quelques très jeunes porte-drapeaux, qui nous incitent à continuer.

    VAQ - Comment allez-vous célébrer ce centenaire ? 

    P.G. : « Pour célébrer le centenaire de la section UNC de Vanves, nous organiserons le samedi 12 octobre 2024 une journée importante, avec une exposition et un banquet ou nous souhaitons réunir toutes les associations patriotiques et de mémoire de Vanves.

  • L’UNC DE VANVES SOUS L’ARC DE TRIOMPHE POUR LE RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE

    La section UNC de Vanves a présidé lundi soir à 18H30 la cérémonie du ravivage de la flamme qui a lieu tous les soirs à cette heure sous l’Arc de triomphe.  Hasard des circonstances, presque cent ans aprés, à deux ans prés, puisqu’elle a participé pour la première fois à cette cérémonie un 28 Novembre 1924, quelques mois après sa création le 24 Mai 1924. Frédéric Pic, maire de Vanves à l’époque avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots.

    La cérémonie se déroule selon un protocole immuable avec plus ou moins d'ampleur : défilé et dépôt de gerbes, avec les drapeaux dont celui de la Flamme, ravivage de la flamme grâce au glaive transmis à un ou plusieurs participants  qui permet au feu sacré de tripler  de volume,  minute de silence, Marseillaise, puis  signature du  livre d’or qui conserve la trace de tous ceux qui viennent rendre un hommage particulier au soldat inconnu.

    Ainsi, depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. L’idée est due à un journaliste ancien combattant, Gabriel Boissy : « Je voudrais que l’on vit sur cette tombe quasi abandonnée, quasi oubliée, brûler une flamme vivante ». Après l’aval des autorités de l’époque, le projet fut rapidement mis au point, un ferronnier Edgar Brandt réalisa un dispositif selon les plans de l’architecte Favier qui fut placé à la tête du tombeau : Ainsi la flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d’une sorte de rosage représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant étoile.

    Le Ravivage conçu par Jacques Péricard, ancien combattant est une véritable prouesse car il nécessite à une heure fixe la présence d’une délégation d’anciens combattants. Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une association « La Flamme sous l’Arc de triomphe ». Ainsi, depuis 1923, la Flamme ne s’est jamais éteinte et a toujours été ravivée, et pour cela,  des hommes ont risqué leur vie aux moments les plus sombres de notre histoire. Et même nos ennemis d’alors  l’ont respecté : Ainsi un certain 14 Juin 1940, alors qu’un immense drapeau à croix gammée était hissée au sommet de l’Arc, les officiers allemands feront preuve de correction et d’attitude respectueuse. Et lorsqu’un petit groupe d’anciens combattants ira accomplir le geste pieux, une trentaine d’allemands présent, rendront hommage à leur vainqueur de 1918. Et ce rite continuera sans discontinué durant cette période jusqu’à la Libération de Paris en Août 1944, les 22, 23, 24 Août, notamment où ce sera au risque de leur vie que les anciens combattants iront accomplir le geste sacré.